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L’énergie solaire est facilement valorisable grâce à des technologies en progrès constant et des équipements de plus en plus fiables et simples à installer. Les cellules photovoltaïques, composées de semi-conducteurs comme le silicium, convertissent directement la lumière du soleil en électricité sans pièce mécanique ni production de polluants. Assemblées en modules, ces cellules produisent une quantité significative d’électricité et sont conçues pour durer entre vingt et trente ans.

Les panneaux solaires sont souvent considérés comme un investissement à long terme, à l’instar de l’achat d’une maison. Avec l’autoconsommation photovoltaïque, il est possible de réduire la facture d’électricité de 20 à 45 %. Il est également possible de revendre le surplus d’énergie produit. L’orientation des panneaux et la localisation influencent leur rentabilité. Le choix d’un matériel de qualité, avec une garantie est essentiel pour éviter les mauvaises surprises.

Les panneaux solaires photovoltaïques pour l’autoconsommation peuvent être installés au sol ou en surimposition sur le toit. Cette dernière méthode ne nécessite aucune modification du toit ni ne pose de risque pour l’étanchéité, car toutes les tuiles restent en place. La surimposition consiste à installer des rails en aluminium fixés sur la charpente à l’aide de pattes de fixation en inox, qui s’adaptent selon les normes à votre charpente et à tout type de tuile.

Une étude de l’association Hespul a réalisé un audit détaillé de l’état de vieillissement après 20 ans de fonctionnement. Les résultats montrent une perte de puissance de 2,7 % due aux salissures. Après nettoyage, la perte de rendement due au seul vieillissement représente 8,2 %. Les clichés d’électroluminescence révèlent une très bonne condition des cellules et de la connectique. Le comportement des modules en extérieur est comparable à celui des modules de technologie récente. En conclusion, ces modules sont de qualité, ont bien vieilli et respectent les garanties de puissance annoncées par les constructeurs, soit une perte maximale de 20 % sur 20 ou 25 ans.

L’électricité est dite “verte” lorsqu’elle est produite à partir de sources d’énergies renouvelables qui sont plus respectueuses de l’environnement. Elle peut être issue de :
  • L’énergie solaire (avec l’utilisation de panneaux photovoltaïques) ;
  • L’énergie éolienne (avec les éoliennes terrestres ou en mer) ;
  • L’énergie hydraulique (avec les barrages hydroélectriques) :
  • L’énergie géothermique (avec les centrales géothermiques) ;
  • La biomasse (avec la combustion de bois ou de déchets).
En tant que consommateur, vous avez la possibilité de produire votre propre électricité verte (avec des panneaux photovoltaïques, une éolienne domestique, une hydroturbine…), mais vous pouvez aussi contribuer à son développement en souscrivant à une offre d’électricité verte.
Le montant de votre facture d’électricité dépend de trois éléments différents.

D’abord, il intègre votre consommation, qui varie d’une période à l’autre. Il comprend également votre abonnement, dont le montant est identique chaque mois : il est établi en fonction de la puissance de votre compteur et des options choisies (base, heures creuses/heures pleines…). Enfin, vous payez les taxes et contributions en vigueur (contribution tarifaire d’acheminement, TVA…).

D’une période à l’autre, le montant de votre facture d’électricité est donc susceptible d’évoluer. Ainsi, ces dernières années, plusieurs causes ont mené à une augmentation du prix de l’électricité : conflits internationaux, augmentation des prix du gaz et du CO2… Si le montant du KWh, des taxes et de l’abonnement ne dépend pas directement de vous, vous pouvez néanmoins agir pour consommer moins : des solutions existent pour réduire sa facture d’électricité.
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